Témoignages

Quelques mots de ceux qui m'ont fait confiance

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Suite à une discussion avec un malade comme moi, j'ai appris que ma vie comme la sienne pouvait être lue !! et surtout s'arrêter… Mon ressenti à propos de cette aventure c’est que nos discussions m’ont en quelque sorte, obligé à sortir de mon silence. De rendez-vous en rendez-vous, nous avons construit je pense le fil de ma vie. Ma vie en vrac… Cela a changé mon existence, et j'espère que demain et/ou  dans cinq ou dix ans ans je pourrai me corriger, car mon moral est à fond et je pense profondément que ce livre y contribue. Je remercie Mme Carmona pour son écoute et son savoir faire. 

René H. des Sables d'Olonne

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Grâce à votre accompagnement, j'ai pu bénéficier d'une épaule conciliante et d'un soutien constant pour faire aboutir l'inspiration. Ce fut un plaisir partagé avec mon épouse qui fut une partenaire précieuse pour l'élaboration des textes. Cette joie, je la partage aujourd'hui avec les lecteurs connus ou inconnus de mon livre. Toute cette aventure a permis un dépassement de soi pour aller vers les autres, les jeunes en particulier, heureux de découvrir mon parcours de vie. Le 23 mars dernier par exemple, nous sommes allés à la rencontre de six classes de 5ème du collège des "enfants nantais" autour du thème de "la différence." Une journée fructueuse !

Yvon Vachon

Yvon Vachon s'est lancé avec moi dans l'aventure de l'écriture du récit de sa vie en 2015. Il n'imaginait pas que son livre initialement écrit pour le cercle familial, rencontrerait un public beaucoup plus large. La vie de monsieur Vachon et de son épouse est désormais pontuée de très belles rencontres avec des lecteurs de plus en plus nombreux à se passer le mot pour partager les messages contenus dans le livre.

Voir l'article de Ouest-France ici : ImageTélécharger l'article : Image (848.57 Ko)

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Comme je vous en avais déjà fait part quand nous avions terminé notre projet commun, une forme d’hommage à ma grand-mère peu après son décès, ce travail m’a permis de "sortir" ces mots qui ne seraient pas venus seuls. Et, plus qu’un travail d’écriture, les séances que nous avons faites ensemble m’ont permis de laisser émerger des paroles et des ressentis, que vous étiez là pour recueillir et mettre ensuite en forme, en mots. Bien sûr, je vous l’ai déjà dit aussi, j’ai aimé votre accompagnement discret et présent, attentif, très professionnel, ouvert, et pour moi ce qui fait la valeur ajoutée de votre travail est véritablement cette place de miroir "actif" (et non passif) qui permet à celui qui vous raconte des choses de le faire aller un peu plus loin, un peu plus près du cœur. C’est une fois encore pour moi l’occasion de vous dire "merci" et bravo pour ce que vous proposez. Grâce à vous, j’ai pu rendre hommage à ma grand-mère et cela m’a aidée, je pense, à clôturer une étape, à exprimer ce que j’avais besoin d’exprimer par le biais d’un texte beau, bien écrit, long, enrichi d’images, qui restera. Cela m’a permis de lui dire au revoir, et de savoir que toutes ces belles choses sont gardées là quelque part, où on peut revenir les voir, les entendre, les ressentir à nouveau.

Claire-Emmanuelle B.

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Après le décès de papa et une intervention chirurgicale, maman (91 ans) arrive en maison de retraite. Maman a toute ses facultés mentales, physiquement elle est fatiguée. Je pensais ce passage de la maison à un lieu collectif, difficile pour elle, c’était le moment de lui proposer cet écrit. 

Suite à un article dans le journal de la région sur la biographie hospitalière je rencontre Christine qui accepte de commencer l’aventure avec maman. Petit à petit, au fil de six séances les souvenirs de vie de son époque, de celle de ses parents, remontent à la surface pour atterrir en écrit sur ce joli livre grâce à la curiosité et à l’humour de maman ainsi qu’à la délicatesse et le professionnalisme de Christine.

Il me semblait important de laisser une trace, un témoignage de vie de femme en milieu agricole où à cette époque on passe de la lampe a pétrole à l’électricité et le confort que cela ammène.

Pour conclure nous avons tous un exemplaire du livre enfants, petit enfants, famille très élargie, voisins, personnel de la maison de retraite, médecins. Il voyage Paris, en Belgique, en Vendée et tout le monde le lit avec plaisir, soit pour découvrir une époque pour les plus jeunes ou pour la génération de maman : « oui c’est bien notre vie ! »  

Sur l’impulsion de l’animatrice de la maison de retraite, maman, comme une pro, a présenté son livre à la médiathèque de Fay de Bretagne. Même pas peur !

Merci à Christine sans qui ce livre n’aurait pas vu le jour,

Marianne, sa fille.

 

Extrait de presse

 

En petit comité, Annick évoque son livre à la résidence Saint -Joseph

Le livre Annick de 1925 aux années 2000 est disponible à la médiathèque la Grange, 2, rue Georges-Sicard à Fay de Bretagne.

OUEST France le 04/05/2017


"À travers un livre, écrit avec l’aide d’une auteure, Annick Certain a adressé un message à ses petits-enfants. Il vaut pour d’autres, et entre en résonance avec l’actualité.
Annick Certain est née en 1925 à Fay, plus précisément au village de la Mordelais. Elle coule actuellement des jours heureux, à la résidence Saint-Joseph. Il y a quelque temps, ses deux filles et ses petits-enfants l’ont sollicitée pour raconter son histoire, sa vie, dans un livre. Après une longue hésitation, elle a décliné : « J’ai toujours aimé écrire mais de là à écrire un livre ! »Ses enfants l’ont alors mise en relation avec l’écrivaine Christine Carmona, qui, au fur et à mesure de leurs rencontres, a retranscrit son histoire.
La parution de son livre, Annick de 1925 aux années 2000, se limitera au cercle familial et aux amis (1). Au fil de la lecture, on découvre sa façon d’être, de vivre. « C’était une vie difficile, mais on ne s’en rendait pas compte, car c’était pour tout le monde pareil. La guerre a changé la vision de la campagne. Je me souviens de la messe du dimanche. Notre curé insistait pour que l’on reste aux champs, prétextant que si l’on partait en ville, on allait perdre notre âme. »
La brique, le cochon et la 4L
Elle raconte comment ses aînés, d’une dizaine d’années seulement, avaient un comportement différent. « Nous, on se retrouvait en petits groupes pour parler de tout et de rien. » On partage aussi volontiers avec Annick, la chaleur des draps, avec la brique brûlante mise au fond du lit, les festivités quand les familles tuaient le cochon et se retrouvaient ensemble.
Puis, il y a eu la rencontre avec Jacques qui deviendra son mari, en 1953. « À l’époque, on faisait toutes les maisons, le dimanche, pour inviter les gens à nos noces. Il fallait des mois pour visiter tous les invités. »
On y apprend aussi que le matin de son mariage, elle a débuté sa journée très tôt par la traite de ses vaches. Puis, dans les années 1950, la naissance de ses deux filles et, plus tard, sa première voiture. La liberté! « J’aimais bien conduire. Il n’y avait pas beaucoup de femmes qui avaient le permis, sauf celles des fermes, à cause des tracteurs. On avait le permis, mais on ne savait pas vraiment conduire ! Mon mari n’aimait pas conduire, moi si ! Tous les deux, on partait sur les routes avec la 4L. »
Son livre évoque également le droit de vote des femmes. « C’est un message que j’ai voulu adresser à mes petits-enfants. Il fait bon vivre aujourd’hui et il faut préserver cela car rien n’est acquis ! ».